On se souvient tous de l'année 2013 ô combien riche en pépites cinématographiques (l'énumération serait interminable - il y a peut-être une légère tournure hyperbolique - on s'en passera donc). Même si moins prometteuse, 2014 intriguait, notamment grâce à quelques grands crus de maestri renommés (on me souffle à l'oreille Lee, Fincher, Singer et Nolan entre autres) dont certains n'ont pas manqué d'ébranler la sphère cinéphilique (il me semble avoir ouï Interstellar dans l'audience).
Au final comment pourrions-nous décrire cette année en termes cinématographiques ? Soyons honnêtes mais pas trop corrosifs toutefois, le terme le plus approprié serait sûrement "hétérogène" même si "décevant" pourrait s'imposer plus naturellement de prime abord. Pourquoi évoquer la déconvenue ? La faute sûrement à une trop intense spéculation concernant certains films qui a immanquablement mené à une légère mais frustrante désillusion.
Cependant, force est de constater que 2014 a également exhibé de brillantes surprises inattendues. J'en viens au cœur du sujet. Mon top aurait pu mettre en avant des œuvres considérées comme majeures dans le monde de la cinéphilie mais j'ai préféré me focaliser sur mes coups de cœur et des films parfois plus discrets mais non moins magistraux qui ne demandent qu'à être vus. Petit tour d'horizon.
Au final comment pourrions-nous décrire cette année en termes cinématographiques ? Soyons honnêtes mais pas trop corrosifs toutefois, le terme le plus approprié serait sûrement "hétérogène" même si "décevant" pourrait s'imposer plus naturellement de prime abord. Pourquoi évoquer la déconvenue ? La faute sûrement à une trop intense spéculation concernant certains films qui a immanquablement mené à une légère mais frustrante désillusion.
Cependant, force est de constater que 2014 a également exhibé de brillantes surprises inattendues. J'en viens au cœur du sujet. Mon top aurait pu mettre en avant des œuvres considérées comme majeures dans le monde de la cinéphilie mais j'ai préféré me focaliser sur mes coups de cœur et des films parfois plus discrets mais non moins magistraux qui ne demandent qu'à être vus. Petit tour d'horizon.
Numéro 1 : Gone Girl
"Palpitant théâtre pervers des masques, corrosive incision du simulacre du mariage exhibant un perfide et obscur dédale virtuose. Subjuguant."
L'info Mickey Futé (ou pas) : Si votre couple est fébrile en ce moment évitez peut-être de le visionner... Attendez la rupture avant de passer ce cap. Critique complète ici.
"Vibrante polyptyque bestiale et ultra-réaliste du milieu carcéral orchestrée avec brio et fardant un intense uppercut d'émotion. Ébranlant."
L'info Mickey Futé : L'ambiance est incroyablement puissante et immersive grâce à l'absence totale de bande originale et les prestations magistrales des acteurs (Jack O'Connell en tête).
Numéro 3 : Boyhood
"Émouvante et délicate envolée lyrique, puissante allégorie d'une vie fugace où seuls les souvenirs subsistent. Virtuose et magnétique."
L'info Mickey Futé : Le tournage du film ayant duré 12 ans, l'évolution des personnages est absolument renversante et poignante, ce qui confère au film une authenticité totalement médusante.
Numéro 4 : Interstellar
"Médusante et onirique odyssée stellaire grimant une densité émotionnelle inouïe, céleste symbiose entre l'espace-temps et l'amour. Sublime."
L'info Mickey Futé : Nolan parvient pour la première fois à s'émanciper de son cinéma si glacial et réaliste et procure une émotion inouïe tout au long du film, notamment grâce à l'envoûtante bande originale et les performances transcendantes de Matthew McConaughey et Jessica Chastain.
Numéro 5 : Dallas Buyers Club
"Un puissant bull riding de 2h à base de virtuosité, subtilité et interprétation renversante, dont on ressort K-O."
L'info Mickey Futé : Les interprétations de McConaughay et Leto sont tout bonnement magistrales, en plus d'exhiber des métamorphoses physiques hallucinantes, et valent à elles seules le détour. Critique complète ici.
Numéro 6 : 12 Years a Slave
"Entre torture physique et affliction morale, incisive peinture âpre et crue d'âmes déshumanisées régie avec maestria. Percutant et brillant."
L'info Mickey Futé : La force du film vient de sa subtile illustration parfaitement dosée et impartiale d'un contexte racial délicat à porter à l'écran en toute neutralité. L'absence de cette prise de position confère une réelle densité au long-métrage tout en facilitant l'identification des spectateurs aux divers protagonistes selon les croyances ou origines. Critique complète ici.
Numéro 7 : Night Call
"Magistrale peinture sordide et acide d'une société immorale fascinée par des médias mercantiles avides d’exhibition répulsive. Captivant."
L'info Mickey Futé : La performance vibrante de Jake Gyllenhaal, alliée à une transformation physique hallucinante, portent le film sur leurs épaules et rendent le visionnage de Night Call indispensable.
Numéro 8 : La Vie Rêvée de Walter Mitty
"Splendide fable dépaysante fardant une puissante poésie onirique appariée à des mélodies magnétiques. Intense et médusante oxygénation."
L'info Mickey Futé (ou pas) : Si vous avez prévu de feuilleter un National Geographic laissez-vous plutôt tenter par ce film car en plus de vous fasciner par la beauté de ses scènes et la photographie mirifique, il vous procurera quelques instants comiques jouissifs. Critique complète ici.
Numéro 9 : 22 Jump Street
"Buddy movie suprême au casting explosif alliant parodie subtilement incisive d'une Hollywood vénale et hilarant délire décapant. Orgastique."
L'info Mickey Futé : Ce second opus parvient à se renouveler malgré l'absence d'effet de surprise, offrant une panoplie de délires et gags à gogo en tous genres, avant d'exhiber un générique absolument démentiel et mémorable (à regarder jusqu'au bout !). Critique complète ici.
Numéro 10 : Charlie Countryman
"Magistral opéra exalté d'une romance à la fois fiévreuse et obscurcie exhibant un imposant casting et de puissantes mélodies. Poignant."
L'info Mickey Futé : Shia LaBeouf trouve enfin un rôle à sa mesure, lui permettant de dévoiler son talent prometteur, et Mads Mikkelsen crève l'écran comme toujours, exhibant un charisme impérial.
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