Le Hobbit : La Désolation de Smaug, réalisé par Peter Jackson, avec Ian mcKellen, Martin Freeman, Richard Armitage, Orlando Bloom, Evangeline Lilly (2h41min)
Synopsis
Suite des aventures de Bilbon Sacquet, qui doit aider un groupe de Nains mené par Thorin, héritier légitime du Royaume perdu des Nains d'Erebor et conquis jadis par le terrible Dragon Smaug, à récupérer ce qui leur est dû.
Critique
Après avoir compris qu'il ne fallait pas chercher à trouver un chef d'oeuvre avec cette nouvelle trilogie tirée des aventures de Bilbon, ce deuxième opus se révèle être un excellent blockbuster. Globalement, P. Jackson a repris les mêmes ingrédients du premier film, en diminuant les longueurs (ouf !), mais pas les scènes invraisemblables
Le film démarre sur les chapeaux de roues et nous emmène directement dans la suite du périple de Bilbon et de sa clique de nains. Les paysages sont toujours aussi sidérants de beauté et colorés, la palette des acteurs s'agrandit et assure à nouveau un jeu globalement convaincant mais pas transcendant. On a l'impression de voir un copier/coller du Hobbit : un Voyage Inattendu avec plus d'action, mais on pardonne au réalisateur l'opération marketing qu'est cette nouvelle trilogie car nous avons enfin droit, et pendant près d'une heure, au dragon Smaug. Il faut l'avouer, les effets spéciaux sont tout bonnement monstrueux (sans jeu de mots) dans ce nouvel opus des aventures de notre hobbit préféré. Smaug n'est pas seulement animé, il semble habité par l'acteur B. Cumberbatch, pour notre plus grand plaisir.
Au final, passées les 3h de film, même si la claque visuelle est au rendez-vous, on ne peut que demeurer frustrés d'avoir l'impression qu'on a été à nouveau dupés par cette opération marketing. Eh oui, même bilan que pour le premier film... "3h pour ça"... L'histoire n'a que peu avancé et se retrouve même presque au point de départ.
Il n'en demeure pas moins que Le Hobbit : la Désolation de Smaug reste un divertissement d'excellente facture, qui ravira petits et grands, et nous conduira à voir le troisième volet de cette trilogie Hollywoodienne car oui, nous sommes crédules, mais on en redemande. Plaisir coupable, quand tu nous tiens.
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