samedi 29 novembre 2014

Astérix : Le Domaine des Dieux, de Louis Clichy et Alexandre Astier

Astérix : Le Domaine des Dieux, réalisé par Louis Clichy et Alexandre Astier, avec Roger Carel, Guillaume Briat, Alexandre Astier, Lorànt Deutsch (1h28min)

Synopsis

Nous sommes en 50 av. J.C. et toute la Gaulle est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Excédé par cette situation, César décide d’amener la civilisation romaine en Armorique en construisant un domaine luxueux baptisé "Le Domaine des Dieux". Petit à petit, le village gaulois va se laisser tenter par ce nouveau mode de vie. Astérix et Obélix devront redoubler d’ingéniosité pour stopper les plans de César...

La critique de Ventus

Après une dernière adaptation live complètement à côté de la plaque, le plus célèbre des petits gaulois revient sur nos écrans pour une adaptation animée dirigée par Louis Clichy et Alexandre Astier, et force est de constater que le résultat est plus que satisfaisant. Il faut bien l’avouer, le film est respectueux de son matériau d’origine, tout d’abord grâce aux dialogues d’Alexandre "Kaamelot" Astier qui représentent l’énorme point fort du film. En effet, le créateur de la célèbre série comique s'inspirant la légende arthurienne conserve l’humour de la BD de Goscinny et Uderzo, tout en y apportant sa touche personnelle, ce qui permet à l’ensemble de faire mouche et parler aussi bien aux petits qu’aux grands.

lundi 17 novembre 2014

Une Nouvelle Amie, de François Ozon (2014)

Une Nouvelle Amie, réalisé par François Ozon, avec Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphael Personnaz (1h47min)

Synopsis 

A la mort de sa meilleure amie Laura, Claire promet de veiller sur son mari et sa fille. Peu après l'enterrement, Claire fait une étrange découverte...

! Attention !

! Critique contenant des spoilers !


La critique de Powell

François Ozon est depuis une décennie l'un des cinéastes majeurs du cinéma français. Il le confirme encore une fois avec Une Nouvelle Amie. C'est un conte que nous livre le réalisateur, à la manière de Ricky (un enfant porteur d'ailes) ou de Dans la Maison (où Luchini se perdait dans l'écriture de l'un de ses élèves). Ici, on retrouve les éléments d'histoires enfantines transcrites dans le monde des adultes. Claire ouvre une porte, se glisse dans une immense demeure, et découvre ce qui va changer sa vie. David, le mari de sa meilleur amie se travestit. Selon ses dires il se déguise en femme car il aime les femmes et veut leur ressembler. Une Nouvelle Amie n'est pas un film sur le travestissement. A aucun moment le réalisateur ne prend parti. Il se contente de montrer un homme, David, cherchant un moyen d'oublier la tristesse, et une femme, Claire, qui au contact de David/Virginia, trouve sa voie, puis se perd, pour enfin changer de vie.

jeudi 6 novembre 2014

Le meilleur de Woody, par Powell

Numéro 10

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander (1972)

Pourquoi ? C'est un film à sketchs réussi et très drôle !

L'argument à la con de Powell : Woody en spermatozoïde devrait vous suffire... 

mardi 4 novembre 2014

Le Bal des Vampires - Le Musical, de Roman Polanski (2014)

Le Bal des Vampires : Le Musical, uniquement au Théâtre Mogador du 16 octobre 2014 au 5 juillet 2015, mis en scène par Roman Polanski, avec Stéphane Métro, Daniele Carta Mantiglia, Rafaëlle Cohen, David Alexis (~ 2h30min hors entracte)

Synopsis

Dans un petit village de Transylvanie, Sarah, la fille de l’aubergiste, est enlevée par le mystérieux Comte Von Krolock. Lorsque le professeur Abronsius et son assistant Alfred arrivent au château du Comte pour sauver la jeune fille, ils ne se doutent pas que la demeure abrite de nombreux suceurs de sang venus pour assister au Bal des Vampires…

La critique de Ventus

17 ans après sa première représentation en Autriche et plus de 7 millions de spectateurs à travers le monde, le musical inspiré du Bal des Vampires de Roman Polanski pose enfin ses valises à Paris au Théâtre Mogador grâce à la société Stage Entertainment qui avait entre autres amené à Paris les musicals Le Roi Lion, Mamma Mia ou encore plus récemment La Belle et la Bête. Il faut tout d’abord avouer que les craintes autour de ce spectacle étaient de mise, cependant, elles s’évanouissent très vite dès les première minutes du spectacle qui conserve le ton parodique du film dont il s’inspire. En effet, l’humour est présent durant tout le spectacle que ce soit au travers de certains personnages comme le père Chagall, dont chaque réplique amène forcément au rire (on retiendra notamment celle du vampire juif) ou grâce aux situations rencontrées par le professeur Abronsius et Alfred.

Magic in the Moonlight, de Woody Allen (2014)

Magic in the Moonlight, réalisé par Woody Allen, avec Colin Firth, Emma Stone (1h38min)

Synopsis

Wei Ling Soo, magicien de renom, est chargé par l'un de ses amis de se rendre dans le Sud de la France pour essayer de démasquer la supercherie autour de Sophie, jeune américaine apparemment médium...

La critique de Powell 

Woody Allen est une machine cinématographique produisant des films en quantités industrielles depuis quarante ans, que ça soit pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Magic in the Moonlight s'inscrit dans la catégorie des grands Woody. Le décor est planté dès les premières scènes, les protagonistes sont des magiciens, tous plus menteurs les uns que les autres. Colin Firth est sommé par un ami de l'aider à démasquer celle qui se fait passer pour une médium. L'action du film se passe dans le Sud de la France, sur la côte d'Azur chez de riches propriétaires anglais. La reconstitution (début du XXème siècle) est très bien exécutée, les voitures sont somptueuses et les costumes tous plus élégants les uns que les autres. A vrai dire, il n'y a quasiment aucun défaut au niveau de l'image dans ce film. Tout est parfaitement pensé du début à la fin. Comme toujours chez Woody Allen, la bande originale est essentiellement composée de jazz et de musique classique, ni trop présents, ni pas assez. Le mélange colle parfaitement avec le film. Le scénario est une espèce de "cluedo au pays des magiciens" et, même si l'issue est prévisible, on se laisse (très) facilement emporter dans cette histoire.

lundi 3 novembre 2014

Interstellar, de Christopher Nolan (2014)

Interstellar, réalisé par Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine, Jessica Chastain, Casey Affleck (2h49min) 

Synopsis 

2051. La Terre se meurt. Entre récoltes qui disparaissent à petit feu et tempêtes de poussière incessantes qui rythment la vie des habitants, la fin est proche. La décision d'envoyer une équipe spatiale trouver un refuge sur une autre planète vivable est prise. Un ingénieur va devoir se séparer de ses enfants pour mener à bien cette mission…

La critique de Ginlange

Après avoir ressuscité Batman et nous avoir fait voyager à l’intérieur de nos rêves, Nolan nous emmène aux confins de l’univers. Inutile de présenter le désormais acclamé Christopher Nolan autant par le public que par les critiques, ponte d’Hollywood, et l’un des plus grands faiseurs d’histoires de sa génération. C’est pour ces diverses raisons qu’Interstellar était l’un, si ce n’est le film le plus attendu de l’année. Et le résultat est largement à la hauteur des attentes. Le long-métrage s’avère être le film le plus ambitieux et le plus abouti de la filmographie du cinéaste, si ce n’est le meilleur. Le réalisateur nous livre une épopée spatiale à la fois spectaculaire, hypnotique et sidérante. Une fois le film commencé, nous sommes emportés par trois heures grisantes de pur cinéma. 

samedi 1 novembre 2014

Le cinéma d'horreur moderne ne fait-il plus peur ? Réflexions sur l'horreur au XXIème siècle, par Boschomy

L'incontournable Michael Myers, issu du non-moins
 incontournable La Nuit des Masques (John Carpenter, 1978)
Halloween. Une occasion rêvée pour passer une soirée entière devant votre écran, à furieusement engloutir vos films d'horreur préférés. Mais voilà, le constat est là, blasant: les films d'horreur ne font (feraient?) plus peur. Un triste constat, qui vous condamne à vous repasser, non sans une certaine lassitude, quelques incontournables du genre : La Nuit des masques, Les Griffes de la nuit, l'Exorciste, Alien... Mais vous en avez marre de ressasser les mêmes œuvres, aussi excellentes soient-elles. Cela tombe bien, nous aussi. Un autre constat nous irrite : celui de devoir renoncer, au XXIème siècle, à un cinéma horrifique qui ferait véritablement peur. Ce pourquoi nous allons essayer, avec beaucoup de modestie mais avec une dose énorme de passion, de déceler ce mal de l'horreur moderne, en nous interrogeant sur la capacité de ce dernier à réellement nous effrayer, nous éprouver. Cet article sera une opportunité pour soumettre quelques réflexions sur le thème gigantesque de la peur dans le film d'horreur, avant de suggérer quelques films qui démontrent qu'aujourd'hui encore, la peur à l'écran est toujours d'actualité. Bonne lecture et bon Halloween.

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