La Stratégie Ender, réalisé par Gavin Hood, avec Harrison Ford, Asa Butterfield, Hailee Steinfeld (1h54min)
Synopsis
Dans le futur, une attaque extraterrestre est redoutée. La flotte internationale, une section de l'armée menée par le colonel Graff, est chargée de sélectionner des jeunes enfants prometteurs à l'intelligence hors norme et les former à devenir des officiers émérites, dont le meilleur commandera la flotte toute entière. D'après le colonel, Ender Wiggin pourrait bien incarner l'espoir de l'humanité.
Critique
La Stratégie Ender, tiré du livre éponyme et premier tome de la saga Le Cycle d'Ender d'O. S. Card, est est très bonne surprise dans le domaine de la science-fiction. Après le naufrage d'X-Men Originis : Wolverine, G. Hood en revient aux sources et signe ici son film le plus ambitieux. Sur fond de tactique militaire et manipulation politique, on prend un véritable plaisir à suivre les aventures du personnage principal Ender, dont la narration relativement dense en voix-off confère une véritable profondeur au film.
Les acteurs sont globalement convaincants sans être excellents, mention spéciale à A. Butterfiel qui a vu son charisme grimper en flèche depuis Hugo Cabret. H. Ford et B. Kingsley, nous ayant habitués à mieux, se contentent quant à eux du minimum syndical. Bref, vous l'aurez compris, le véritable point fort du film ne se situe pas dans le casting, mais bien dans l'univers incroyablement riche et exploité, grâce à un scénario élaboré, appuyé par des effets spéciaux bluffants de réalisme et une bande originale aux tons épiques prononcés, même si aucune identité musicale n'est vraiment présente.
Le film gagne en puissance à travers des thèmes forts comme la question de l'éthique des politiques militaires des grandes puissances (quel peuple peut avoir le droit d'en exterminer un autre), ou encore l'impact psychologique des formations des haut-gradés militaires et des conséquences de leurs décisions stratégiques. Sur ce point, le film dénonce à quel point l'armée peut manipuler et transformer les Hommes en armes redoutables à travers leurs stratégies de commandement, et dissèque les états d'âme meurtris de ces monstres humains de haut rang (et non pas des soldats au front comme on a l'habitude de voir), reflets des chocs post-guerre.
Au final, La Stratégie Ender se révèle être une bonne surprise, en plus d'une adaptation des plus fidèles, et un très bon film science-fiction, dont on ne peut qu’espérer qu'il y aura une suite.
Les acteurs sont globalement convaincants sans être excellents, mention spéciale à A. Butterfiel qui a vu son charisme grimper en flèche depuis Hugo Cabret. H. Ford et B. Kingsley, nous ayant habitués à mieux, se contentent quant à eux du minimum syndical. Bref, vous l'aurez compris, le véritable point fort du film ne se situe pas dans le casting, mais bien dans l'univers incroyablement riche et exploité, grâce à un scénario élaboré, appuyé par des effets spéciaux bluffants de réalisme et une bande originale aux tons épiques prononcés, même si aucune identité musicale n'est vraiment présente.
Le film gagne en puissance à travers des thèmes forts comme la question de l'éthique des politiques militaires des grandes puissances (quel peuple peut avoir le droit d'en exterminer un autre), ou encore l'impact psychologique des formations des haut-gradés militaires et des conséquences de leurs décisions stratégiques. Sur ce point, le film dénonce à quel point l'armée peut manipuler et transformer les Hommes en armes redoutables à travers leurs stratégies de commandement, et dissèque les états d'âme meurtris de ces monstres humains de haut rang (et non pas des soldats au front comme on a l'habitude de voir), reflets des chocs post-guerre.
Au final, La Stratégie Ender se révèle être une bonne surprise, en plus d'une adaptation des plus fidèles, et un très bon film science-fiction, dont on ne peut qu’espérer qu'il y aura une suite.
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