mardi 23 décembre 2014

Once Upon a Time - Saison 4, Partie 1, de Edward Kitsis et Adam Horowitz (2014)

Once Upon a Time - Saison 4 - Partie 1, créée par Edward Kitsis et Adam Horowitz, avec Jennifer Morrisson, Josh Dallas, Lana Parilla (épisodes 1 à 11 - format 42 min)

Synopsis 

Après avoir vaincu la Méchante Sorcière de l'Ouest et réussi à rentrer à Storybrooke après son voyage dans le temps, Emma n'aspire qu'à une seule chose : avoir un peu de tranquillité. C'est sans compter sur l'arrivée d'Elsa la Reines des Neiges à Storybrooke...

La critique de Ventus

Après une deuxième partie de saison 3 en demi-teinte, l'équipe de Once Upon a Time revient pour une quatrième saison qui s'annonçait glaciale grâce à l'arrivée des personnages issus du dernier film d'animation des studios Disney : La Reine des Neiges. Malheureusement, si l'idée sur le papier pouvait sembler excitante, ce n'est pas vraiment le cas à l'écran... En effet, si la série nous avait habitués à certaines réécritures dans l'histoire des personnages de contes, qu'elle empruntait à la culture populaire et qui rendaient le tout légèrement plus surprenant, il n'en est rien pour les personnages de La Reine des Neiges, ceux-ci n'étant que de simples "copier-coller" de leurs alter-ego animés... Il en va de même pour la storyline qui les accompagne et qui propose une sorte de "suite" au long-métrage d'animation, allant même jusqu'à en oublier certains détails.
> Elsa qui avait pourtant réussi à contrôler ses pouvoirs à la fin du film redevient ici la jeune femme craintive dont les pouvoirs se déchaînent lorsque ses émotions prennent le dessus...

mardi 16 décembre 2014

No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, de Joel et Ethan Coen (2008)

No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, réalisé par Joel et Ethan Coen, avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin (2h02min)

Synopsis 

Llewelyn Moss rentre de la chasse lorsqu'il tombe sur le lieu d'un massacre en plein désert. Seul un Mexicain a survécu, agonisant. Llewelyn s'empare alors d'une mallette pleine d'argent. Pris de remords, il retourne dans le désert porter assistance au Mexicain. Commence alors une chasse à l'homme...

La critique de Powell

C'est une voix d'homme qui résonne dès les premières secondes du film. La voix d'un vieil homme. Tommy Lee Jones, contant la vie des shérifs d'antan, quand certains pouvaient se passer d'une arme. Dès l'ouverture du film, le décor est planté. Paysages désertiques à perte de vue, shérifs... le mythe de l'ouest américain semble renaître sous nos yeux. Il faut dire qu'en la matière, les frères Coen ne sont pas des novices, ils savent que l'Amérique s'est en partie construite sous les balles de fusils, et le mettent en application. Les cadavres pleuvent. Les frères Coen reviennent à leur premier amour, le Texas, sur les lieux où était né leur cinéma 24 ans auparavant, avec Blood Simple. Ils adaptent ici un roman de Cormac McCarthy (à qui l'on doit notamment La Route), autre fanatique de l'Ouest américain (il suffit de lire quelques pages de Méridien de Sang pour s'en convaincre), et signent un film d'une noirceur inouïe. 

mercredi 10 décembre 2014

8 Mile, de Curtis Hanson (2003)

8 Mile, réalisé par Curtis Hanson, avec Eminem, Kim Basinger, Mekhi Phifer, Brittany Murphy (1h51min)

Synopsis

Détroit, entre banlieues noire et blanche le long de la 8 Mile Road, 1995. Jimmy Smith Jr., jeune homme enclavé dans un quotidien miteux parsemé d'échecs, rêve de percer dans l'univers du rap. Un jour, alors qu'il participe à une "battle" - il reste paralysé par le trac face à son adversaire et quitte la scène couvert de honte. Jimmy va devoir redoubler d'efforts afin de faire son retour sur la scène amateur et peut-être espérer réaliser ses rêves...

La critique de Mickey

Capable du meilleur - on se souvient tous du virtuose L.A. Confidential - comme du pire - pas évident d'oublier de sitôt le harassant et inégal Lucky You - Curtis Hanson ne figure pas parmi la liste ô combien prestigieuse de ces réalisateurs suscitant une frénésie des plus vives lors de la sortie de leur dernier cru. Cinéaste même plutôt discret, Hanson parvient toutefois en 2003 - et pour la première fois depuis longtemps - à focaliser l'attention de toute une génération d'adolescents ayant été bercés aux sonorités acérées des punchlines frondeuses et insurrectionnelles d'Eminem. Perçu comme un emblème de sédition aux yeux des plus jeunes grâce à la présence en tête d'affiche du célèbre rappeur blanc, 8 Mile - fort d'une puissante hype - a logiquement rencontré un franc succès au box-office à l'époque. Cependant, derrière ses airs de pseudo-biopic promotionnel, l'œuvre de Curtis Hanson se révèle bien plus subtile, corrosive et dense qu'il n'y parait. Le réalisateur signe même ici son film le plus ambitieux et approfondi - que l'on pourrait qualifier de modeste chef d'œuvre - redorant le blason d'une filmographie bancale. Tour d'horizon.

mardi 9 décembre 2014

Le Dahlia Noir, de Brian De Palma (2006)

Le Dahlia Noir, réalisé par Brian De Palma, avec Josh Hartnett, Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Hilary Swank (2h00min)

Synopsis 

Dans les années 1940, à Los Angeles, deux inspecteurs, Bucky et Lee, enquêtent sur le meurtre sauvage d'Elizabeth Short, une jeune femme qui voulait percer dans le milieu hollywoodien. Derrière une enquête qui semble comme toutes les autres se dessine une machination bien plus obscure, mêlant amour, sadisme, rivalités et rédemption, véritable plongée dans l'envers du paradis hollywoodien, à laquelle les deux acolytes n'étaient pas préparés...

La critique de Boschomy

Quatre longues années après un Femme Fatale en demi-teinte, Brian De Palma entreprend l'adaptation du roman colossal The Black Dahlia de James Ellroy, inspiré de l'affaire du même nom. Au menu, une sombre affaire de meurtre dans l'univers d'Hollywood - baignée dans l'atmosphère grisante du film-noir - remise au goût du jour. Il s'agit d'un exercice plus délicat qu'il n'y paraît pour De Palma : entre une appropriation stylistique toujours affirmée et un récit très alambiqué, le cinéaste accouche d'une œuvre torturée et difficilement qualifiable.

lundi 8 décembre 2014

Night Call, de Dan Gilroy (2014)

Night Call, réalisé par Dan Gilroy, avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Bill Paxton, Riz Ahmed (01h57min)

Synopsis

Épuisé par sa routine d'apprenti voleur, Louis Bloom décide de se lancer dans une forme alternative de journalisme qui consiste en la recherche d'images chocs et autres faits divers sordides, dans le but de les vendre aux chaînes de télévisions locales. Excessivement investi dans son nouveau métier, Louis Bloom parcourt les rues de Los Angeles pour dénicher les scoops les plus macabres. Il est bien décidé, pour cela, à recourir à tous les moyens et à enfreindre toutes les règles éthiques...

La critique de Boschomy

En s'arrêtant sur le titre original du film - Nightcrawler - on peut immédiatement avoir une idée de l'ambiance qui règne dans le long-métrage de Dan Gilroy : le terme de “nightcrawler”, typiquement américain, évoque en effet ces lombrics rosés, particulièrement friands d'obscurité et d'humidité, se faufilant à peu près partout avec une facilité sans commune mesure. La comparaison peut sembler grossière, elle n'en révèle pas moins énormément sur cette immense escapade nocturne à laquelle nous convie le scénariste du quatrième opus de la saga Jason Bourne : le lombric en question n'est autre que l'intrigant Louis Bloom, qui arpente avec avidité les rues de Los Angeles à la recherche d’événements chocs à filmer afin de les revendre aux chaînes de télévisions locales. Bienvenue dans une incursion glauque et sans concession en plein milieu californien, dans laquelle l'apprenti journaliste va repousser toutes les limites pour satisfaire sa soif de réussite et devenir l'idole de sa propre existence.

dimanche 7 décembre 2014

Penny Dreadful - Saison 1, de John Logan (2014)


Penny Dreadful - Saison 1, créée par John Logan, avec Josh Hartnett, Eva Green, Timothy Dalton (8 épisodes de 52 min)

Série inédite en France et disponible sur Netflix

Synopsis 

Dans le Londres du XIX° siècle, Ethan Chandler, un saltimbanque, reçoit la visite de la mystérieuse Vanessa Ives qui souhaite lui confier une "besogne nocturne". Ethan va ainsi découvrir l’existence de créatures maléfiques habitant les bas-fonds londoniens…

La critique de Ventus

Avant de commencer cette critique, il serait bon de définir ce qu’est un "penny dreadful". C'était une forme de publication extrêmement populaire dans le Londres du XIX° siècle qui mettait en scène de nombreuses créatures fantastiques, vendue pour la modique somme d’un penny afin de permettre à la population "moyenne" de l’époque d’avoir accès à une forme de lecture. C’est exactement sur ce postulat que débute la nouvelle série hypnotique et particulièrement réussie de la chaîne Showtime, mêlant différentes grandes figures de la littérature fantastique.

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