jeudi 29 mai 2014

The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros, de Marc Webb (2014)

The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros, réalisé par Marc Webb, avec Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx, Dane DeHaan (2h21min)

Synopsis

Peter Parker essaie de concilier au mieux sa vie privée avec sa vocation de super-héros, dont le pouvoir implique de grandes responsabilités. Il va devoir redoubler d'efforts face à des ennemis toujours plus puissants, dont le berceau n'est autre que l'entreprise Osborn...

La critique de Mickey

Avant toute chose, il convient de savoir vous pénétrez dans l'antre d'un fan absolu des comics du tisseur, du berceau du héros signé Stan Lee, The Amazing Spide-Man, à la version plus contemporaine Ultimate. Ceci étant stipulé, nous pouvons entamer cette critique on ne peut plus subjective, mais après tout, laquelle peut prétendre ne pas l’être ?

La nouvelle franchise signée Marc Webb confirme avec ce deuxième opus son statut de reboot réussi. Le cinéaste réussit à s'émanciper de la première trilogie de Raimi, tant sur le fond que sur la forme. La réalisation survitaminée donne lieu à des scènes de haute voltige et de combats aériens ultra-jouissives. On sent que contrairement à son prédécesseur qui a préféré tisser des intrigues aux tons philosophiques, non moins intéressantes d'ailleurs, le réalisateur est soucieux de puiser dans l'essence du comics original. Il surfe constamment sur une vague d'humour savoureux et sait se montrer d'une générosité rare en matière de divertissement,
> le combat final entre Peter et Le Bouffon Vert se déroulant dans la tour d'horloge est absolument divin et d'une maîtrise technique frôlant la perfection,
tout comme Stan Lee dans son œuvre maîtresse The Amazing Spider-Man, qui n'avait d'autre intention que celle de divertir.

Cosmopolis, de David Cronenberg (2012)

Cosmopolis, réalisé par David Cronenberg, avec Robert Pattinson, Juliette Binoche, Sarah Gadon, Paul Giamatti (1h48min) 

Synopsis 

Dans un New York futuriste où le capitalisme règne en maître, un jeune milliardaire de 28 ans veut aller chez le coiffeur. Mais son voyage sera mouvementé : un homme est à sa poursuite et le président des Etats-Unis est en ville et cause plusieurs manifestations...
  
La critique de Ginlange

Cronenberg étonne, Cronenberg fascine, Cronenberg passionne. Au fils de ses différents films, le réalisateur canadien s’est créé un style à part et dissociable de celui de ses pairs en tous points. Singularité, noirceur et surtout magnétisme sont les maîtres mots de ses films, et encore plus de Cosmopolis. Adapté du célèbre roman de Don DeLillo, le long métrage est tout d’abord une vigoureuse critique du capitalisme, le présage d’un cauchemar où l’argent sera maître, où la crise économique sera le quotidien d’un monde en perdition. Le film évolue dans un univers sombre et dérangeant, les citoyens de New York sont sauvages, se sentent délaissés, un sentiment d’étrangeté nous envahit.

mardi 20 mai 2014

Pour une Poignée de Dollars, de Sergio Leone (1964)

Pour une Poignée de Dollars, réalisé par Sergio Leone, avec Clint Eastwood, Gian Maria Volonte, Marianne Koch (1h35min)

Synopsis

Dans une petite ville non loin de la frontière américano-mexicaine, les Baxter et les Rojo, deux clans despotiques se disputant le monopole du pouvoir, se retrouvent face à l’arrivée d’un mystérieux étranger qui va bouleverser l’ordre établi...

La critique de Mattou

Que dire du tout premier western réalisé par l’homme qui flanqua un gros coup de massue sur les normes de ce genre cinématographique ? Lorsque Ford s’approche de la fin de sa carrière et qu’il sort Les Cheyennes la même année, un nouvel individu fait son apparition sur le devant de la scène et marquera à jamais l’histoire du cinéma. Si par ailleurs il s’agit là d’un remake du Yojimbo de Kurosawa, Pour une poignée de dollars figure parmi les œuvres magistrales du réalisateur italien. Monsieur Sergio Leone, avec un budget avoisinant seulement les 200 000 $ (montant du trésor convoité dans Le Bon, la Brute et le Truand) et des producteurs ne le prenant en aucun cas au sérieux, réalise le tout premier volet de sa Trilogie du Dollar en imposant sa propre loi. Et même si l’on y trouve quelques longueurs par moments, le film demeure toujours aussi frais de nos jours. Pourquoi ? Parce qu’un nouveau style est né, empruntant de nombreux éléments au western classique et aux grosses productions américaines de l’époque (Leone fut énormément influencé par Ford). C’est l’éclosion du western spaghetti.

lundi 19 mai 2014

Godzilla, de Gareth Edwards (II) (2014)

Godzilla, réalisé par Gareth Edwards (II), avec Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Ken Watanabe, Elizabeth Olsen (2h03min)

Synopsis

Godzilla le célèbre monstre va rétablir l'équilibre naturel aux côtés des hommes...

La critique de Vince

Monument de culture populaire et figure emblématique du genre Kaijü Eiga, Godzilla est probablement le monstre le plus célèbre au monde. Pour sa deuxième adaptation américaine après le lamentable nanar de Roland Emmerich en 1998, c'est le jeune Gareth Edwards (II) - réalisateur du prometteur Monsters en 2011 - qui s'y colle. Un trentième film en l'honneur du roi des monstres aussi impressionnant que frustrant.

En effet, ce qui devait être le fantasme de geek ultime rate à peu près tout ce qu'il entreprend : des personnages-fonction sans aucune épaisseur psychologique, un récit bancal rempli de lourdeurs scénaristiques, des scènes d'action anorexiques et surtout un cruel manque d'émotion. Contrairement à Pacific Rim, où Guillermo Del Toro sublimait avec brio ses personnages autant que ses monstres, ce Godzilla-là pèche par son terrible manque d'enjeux émotionnels et sa déplaisante manière de délaisser l'humain au profit d'une action chaotique mais jamais sidérante. En sous-exploitant et éjectant trop rapidement ses deux excellents acteurs (Bryan Cranston et Juliette Binoche), le jeune réalisateur anglais prive son film de toute densité émotionnelle, laissant l'insignifiant Aaron-Taylor Johnson porter le reste de l'histoire. Le scénario, tombant dans tous les clichés et multipliant les sous-intrigues inutiles, est un condensé de ce qui se fait de pire dans le blockbuster américain actuel. Malgré sa beauté visuelle, Godzilla est loin de tenir toutes ses promesses.

dimanche 18 mai 2014

La Belle et la Bête, de Gary Trousdale et Kirk Wise (1991)

La Belle et la Bête, réalisé par Gary Trousdale et Kirk Wise, avec Paige O'Hara, Robby Benson, Richard White (1h27min)

Synopsis

Dans un pays lointain, un jeune prince ayant refusé l’hospitalité à une vieille mendiante se voit transformé en une Bête monstrueuse afin de le punir de son égoïsme et de ses caprices. Afin de retrouver son apparence humaine, il devra apprendre à aimer et se faire aimer en retour avant son vingt-et-unième anniversaire. Dans le cas contraire, il sera condamné à garder l’apparence d’une Bête pour l’éternité. Arrive alors par hasard au château de la Créature une jeune fille rêveuse et romantique, Belle, qui pourrait bien être celle qui lèvera l’affreuse malédiction...

La critique de Ventus

Après le succès inattendu de La Petite Sirène, les studios Disney décident de revenir à leurs fondamentaux en adaptant un autre conte populaire, celui de La Belle et la Bête. Cependant, la tâche est difficile, Walt Disney lui-même ayant abandonné l’adaptation car il jugeait le conte trop sombre et pas assez familial. C'est ainsi qu'en 1989 commence la mise en chantier du film, qui contrairement aux autres films d’animation, possède déjà un scénario finalisé et ne se base pas seulement sur des storyboards. Les réalisateurs Kirk Wise et Gary Tousdale décident donc de se baser sur un scénario de Linda Woolverton (qui signera plus tard le scénario du Roi Lion) et de s’entourer du compositeur Alan Menken et du parolier Howard Ashman afin d’écrire les chansons qui viendront rythmer le film et permettre à l’histoire d’avancer. 

samedi 17 mai 2014

Pour une poignée d'euros...

Envie d'aller au cinéma mais le prix de la place vous refroidit ? Jusqu'au 20 mai 2014 profitez de la semaine UGC et du tarif exceptionnel de 4€ la séance pour TOUS !


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mardi 13 mai 2014

Once Upon a Time - Saison 3, de Edward Kitsis et Adam Horowitz (2013)

Once Upon a Time - Saison 3, créée par  Edward Kitsis et Adam Horowitz, avec Jennifer Morrisson, Lana Parilla, Robert Carlyle, Josh Dallas, Emilie de Ravin, Ginnifer Goodwin (23 épisodes de 40 min)

Synopsis

Après l’enlèvement de Henry à l’issue de la seconde saison, les héros et vilains sont contraints de s’unir afin de sauver le garçon et parvenir à vaincre une des plus grandes menaces qu’ils aient eues à affronter : Peter Pan. Commence alors un voyage au Pays Imaginaire qui pourrait les changer à jamais...

La critique de Ventus

Après deux premières saisons plus ou moins satisfaisantes, Once Upon a Time revient pour un troisième tour de piste et décide de nous emmener dans d’autres mondes et de développer un peu plus sa mythologie, mais également ses personnages au travers de deux parties bien distinctes. Retour sur une saison riche en rebondissements et qui pourrait se révéler être la meilleure du show.

Nous retrouvons donc les personnages là où nous les avions laissés à l’issue de la saison précédente, à savoir sur le bateau du Capitaine Crochet en route pour le Pays Imaginaire, la première partie de la saison se déroulant exclusivement dans ce nouveau monde. Le changement d’atmosphère apporté par le Pays Imaginaire constitue une véritable bouffée d’air frais, car il permet aux personnages de se développer et de nous éloigner un moment des intrigues de Storybrooke qui commençaient légèrement à tourner en rond depuis un moment. Bien que certains scénarios soient légèrement tirés par les cheveux,

notamment l’agonie de David après son empoisonnement ou le fait que Peter Pan ne soit nul autre que le père de Rumplestiltskin,
l’intrigue de la saison concernant le plan de Peter Pan et les nombreux nouveaux personnages (tels qu’Ariel, Wendy ou encore Robin des Bois) rendent cette première partie intéressante à regarder tant les personnages évoluent (spécialement Régina qui continue sa quête de rédemption et Emma qui poursuit son jeu du chat et de la souris avec Crochet) pour notre plus grand plaisir.

dimanche 11 mai 2014

Les Sorcières de Zugarramurdi, de Alex de la Iglesia (2014)

Les Sorcières de Zugarramurdi, réalisé par Alex de la Iglesia, avec Hugo Silva, Mario Casas, Carolina Bang (1h54min)

Synopsis

Trois braqueurs espagnols en fuite tentant de rejoindre la France vont se réfugier par mégarde dans le village de Zugarramurdi, haut lieu de la sorcellerie, à la veille d'une importante réunion de milliers de sorcières dotées de pouvoirs maléfiques...

La critique de Vince

Auteur des immenses Balada Triste et Un Jour de chance en 2011 et 2012, le génial cinéaste espagnol Alex de la Iglesia revient cette semaine en DVD et Blu-Ray avec son douzième long-métrage, le délirant Les sorcières de Zugarramurdi, comédie horrifique aussi jouissive que subversive. Après avoir exploré les troubles d'un pays en crise et torpillé la société de consommation, le réalisateur livre avec cette nouvelle bombe un hymne féministe grand-guignolesque des plus jubilatoires.

Très attendu de la part de ses fans, le nouveau délire d'Alex de la Iglesia a su se hisser à la hauteur de toutes nos espérances. Œuvre politiquement incorrecte et totalement décomplexée, cette guerre des sexes déjantée assume pleinement ses outrances et vient étoffer une filmographie déjà incroyablement riche et pourtant sous-estimée. Comme à son habitude De la Iglesia manie habilement les genres et les codes pour accoucher d'une oeuvre complexe et furieuse enchainant les gags à la seconde, qui puise sa force dans les obsessions les plus intimes de son auteur. Regorgeant d'idées visuelles démentes, le film amorce son rythme infernal par une scène de braquage hilarante

où Jésus Christ arrose la police à coups de fusil à pompe et où Bob l’Éponge ou encore Mickey et Minnie tirent sur tout ce qui bouge.
Dès cette introduction hallucinante et culte à en devenir, le réalisateur pose tout son humour noir, son ironie et sa fantaisie. Complètement fou, Les sorcières de Zugarramurdi jouit d'une mise en scène électrisante et contient tout le génie d'Alex de la Iglesia dans un récit généreux, galvanisant et puissamment anticonformiste.

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