The Walking Dead - Saison1 1 à 5, créée par Frank Darabont, avec Andrew Lincoln, Steven Yeun, Chandler Riggs, Norman Reedus, Lauren Cohan (format des épisodes de 44 min)
Synopsis
Suite à une apocalypse ayant transformé la quasi totalité de la population mondiale en zombies, un groupes de survivants mené par l'officier Rick Grimes va devoir faire face à ce nouveau monde hostile et méconnaissable où l'Homme n'est plus le prédateur mais la proie...
La critique de Ginlange
En 2003, Robert Kirkman et Tony Moore (qui sera par la suite
remplacé par Charlie Adlard) donnent naissance à un comics en noir et blanc relatant une banale histoire de zombies qui se trouve aujourd'hui être un phénomène
mondial. Les comics avaient déjà une belle renommée grâce à leur qualité d’écriture
indéniable et un parti pris de reléguer les zombies en second plan afin de mettre en avant une
aventure avant tout psychologique. Mais leur statut d’œuvres cultes, ils la doivent
à leur adaptation en série par Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne Verte) en
2010. Avec 15 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode et des
audiences en constante augmentation, la série de AMC est l’une des plus suivies actuellement aux côtés de Game of Thrones de HBO.
Mais pourtant The Walking Dead, outre le fait d’être un véritable phénomène télévisuel, n’est et n’a pas toujours été d’une qualité transcendante. Le synopsis très simple reprend celui des comics : Rick Grimes shérif dans le Kentucky se réveil d’un long coma causé par les risques du métier. Mais le monde qu’il a connu n’existe plus. Plus de 99% de l’humanité a été décimée et des morts-vivants rôdent en essayant de se repaître des quelques chanceux encore en vie. Il va alors tenter de retrouver sa femme et son fils pour survivre dans les ruines d’un ancien monde civilisé à la recherche du refuge idéal.
Empruntant beaucoup à George A. Romero, la série se veut être d’abord un survival apocalyptique des plus efficaces mais pas seulement. Tout comme le comics, son originalité vient de la mise en avant des relations humaines et d’un adage des plus simples : Homo homini lupus est, à savoir l’Homme est un loup pour l’Homme. La menace des zombies n’est pas le danger le plus sérieux pour les quelques survivants, mais les survivants eux-mêmes. La dimension la plus profonde et surtout la plus intéressante de The Walking Dead réside dans la centralisation sur la dénonciation des sauvagerie et barbarie des hommes qui ne pensent qu’à survivre coûte que coûte. Mais là où les comics étaient un savant mélange de ces deux aspects sans temps morts et psychologiquement parfait, la série se perd peu à peu en essayant tout d'abord d’égaler l'œuvre originelle avant de s’en émanciper dans un second temps.
Mais pourtant The Walking Dead, outre le fait d’être un véritable phénomène télévisuel, n’est et n’a pas toujours été d’une qualité transcendante. Le synopsis très simple reprend celui des comics : Rick Grimes shérif dans le Kentucky se réveil d’un long coma causé par les risques du métier. Mais le monde qu’il a connu n’existe plus. Plus de 99% de l’humanité a été décimée et des morts-vivants rôdent en essayant de se repaître des quelques chanceux encore en vie. Il va alors tenter de retrouver sa femme et son fils pour survivre dans les ruines d’un ancien monde civilisé à la recherche du refuge idéal.
Empruntant beaucoup à George A. Romero, la série se veut être d’abord un survival apocalyptique des plus efficaces mais pas seulement. Tout comme le comics, son originalité vient de la mise en avant des relations humaines et d’un adage des plus simples : Homo homini lupus est, à savoir l’Homme est un loup pour l’Homme. La menace des zombies n’est pas le danger le plus sérieux pour les quelques survivants, mais les survivants eux-mêmes. La dimension la plus profonde et surtout la plus intéressante de The Walking Dead réside dans la centralisation sur la dénonciation des sauvagerie et barbarie des hommes qui ne pensent qu’à survivre coûte que coûte. Mais là où les comics étaient un savant mélange de ces deux aspects sans temps morts et psychologiquement parfait, la série se perd peu à peu en essayant tout d'abord d’égaler l'œuvre originelle avant de s’en émanciper dans un second temps.


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