Kingsman : Services Secrets, réalisé par Matthew Vaughn, avec Colin Firth, Samuel L. Jackson, Taron Egerton, Michael Caine, Mark Strong (2h09min)
Synopsis
Kingsman, puissante organisation secrète britannique et fleuron du renseignement international, est en quête d'une nouvelle recrue afin de pallier à la disparition tragique d'un de ses agents secrets. Eggsy, jeune délinquant londonien au profil atypique mais non moins - et étrangement - prometteur, se retrouve enrôlé par la force du destin dans ce prestigieux mais redoutable programme de recrutement. Cette nouvelle équipe de super-espions parviendra-t-elle à enrayer la menace apocalyptique que fait peser sur le monde Richmond Valentine, célèbre et richissime prodige de la technologie ?
La critique de Mickey
Jeune cinéaste - en ce sens qu'il a encore peu de films au compteur - dont le nom ébranle désormais la sphère cinéphilique et suscite les spéculations les plus extravagantes, Matthew Vaughn a su se hisser au rang de la prestigieuse liste des réalisateurs contemporains influents dans le 7e Art. Créant la surprise en 2010 avec son magistral
Kick-Ass, où il dépeignait un portrait frais et dévergondé des super-héros aussi jubilatoire que déridant sur fond de satire acide de cette époque de "Marvelisation", le chef d'orchestre britannique a su confirmer son talent derrière la caméra en dépoussiérant avec maestria la franchise
X-Men - à travers le préquel
X-Men : Le Commencement - lui conférant ainsi un puissant second souffle. Fort d'une filmographie prometteuse en pleine ascension, Vaughn a su attiser la curiosité des uns, l'excitation des autres, mais d'une manière générale une expectative intense quant à la sortie de son dernier cru. Au final
Kingsman : Services Secrets est-il à la hauteur des espérances et mérite-t-il son statut d'œuvre parmi les plus attendues de cette année 2015 ou bien s'enlise-t-il dans un vulgaire plagiat de
Kick-Ass ? Que l'on se rassure, même si le chef d'œuvre ultime du cinéaste n'est pas encore à l'ordre du jour, la dernière réalisation signée Vaughn parvient à renouveler le concept débridé et galvanisant de
Kick-Ass tout en exhibant (enfin) toute la maestria décomplexée et survitaminée du Monsieur.